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Pour un État social-écologique

Date & Heure
lundi 15 décembre 16 h 30
Lieux
Salle de Conférences

Le Lycée Henri IV et les enseignants de sciences économiques et sociales vous invitent à la conférence « Pour un État social-écologique » avec Éloi Laurent autour de son ouvrage Le bel avenir de l’État-Providence.

Chercheur à l’OFCE, enseignant à Sciences Po et à l’Université de Stanford, Éloi Laurent a déployé ces dernières années de nombreux domaines de recherche fortement liés entre eux : l’économie écologique, l’économie de la confiance (Économie de la confiance, collection repères, Éditions La Découverte, 2012) et, dans le sillage des réflexions ouvertes par la Commission pour la Mesure des Performances Economiques et du Progrès Social, la mesure du bien-être et du développement soutenable. Il a ainsi publié, La Nouvelle écologie politique (2008), Social-Ecologie (2011), L’économie verte contre la crise (2012) et de nombreux articles, notamment avec Jacques Le Cacheux, sur l’économie environnementale, ainsi qu’un manuel Economie de l’environnement et économie écologique (2012). Il prend actuellement part à la réflexion et à l’action autour des nouveaux indicateurs de bien-être et de soutenabilité (en partenariat avec l’OCDE, l’INSEE ou encore la région Nord-Pas-de-Calais), indicateurs qui sont le sujet de son prochain ouvrage à paraître au printemps 2015 chez Odile Jacob.

Dans Le bel avenir de l’État-Providence, il prend le contre-pied des discours ambiants sur le nécessaire dépérissement de l’État-Providence pour placer au contraire ce dernier au centre du développement soutenable. L’État social-écologique s’inscrirait selon lui dans la continuité de l’État-Providence ; en effet, la réglementation et la fiscalité environnementale amenant les agents économiques à internaliser les nuisances écologiques ne font qu’étendre la fonction d’allocation de l’État, les politiques de correction des inégalités sociales face à ces nuisances poursuivent également sa mission de redistribution, tandis que les mesures cherchant à parer aux risques et déséquilibres environnementaux ne font que compléter son rôle de stabilisation. Pour finir, seul à posséder à la fois la légitimité, le souci de l’intérêt général et les moyens pour mettre cette politique en œuvre sans troquer une amélioration environnementale contre une dégradation sociale, l’État social-écologique permettrait, selon la formule finale du livre, « d’envisager la transition de l’écologie qui accuse à l’écologie qui protège. »

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