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Musiciens sous influence

Date & Heure
samedi 25 juin 21 h 00
Lieux
Chapelle

La musique hispanisante

L’influence de l’Espagne en Europe et en Amérique latine
Piazzolla, Gardel, Granados, Guastavino, de Falla, Ravel, Chopin, Saint-Saens, Massenet …

  • Chœur Aria de Paris, direction : Sylvie Portal, pianiste : Filippo Nocera.
  • Ensemble vocal de solistes « Les Jeunes Voix » rassemblant des talents en voie de professionnalisation : solos, duos.
  • Quatuor de saxophones  » Idili  » : Piazzolla, Villoldo, Greco, Gardel, Salgan.

L’influence de l’Espagne en Europe

En Espagne, le folklore et la tradition musicale ont toujours été forts et organisés. À partir du XIXe siècle, les compositeurs nationaux vont y puiser l’essentiel de leur matériau, plus particulièrement le Flamenco.

Avec l’éveil des nationalités, la prise de conscience du génie musical espagnol dépasse les frontières et les compositeurs français commencent à s’enthousiasmer pour le folklore espagnol en réaction à la domination musicale wagnérienne : Liszt, Glinka, Chabrier, Massenet, Lalo, Ravel, Bizet, Chopin, Saint-Saens.

Trois musiciens vont offrir à leur pays un renouveau musical de grande importance : Albéniz, Granados et de Falla symbolisant à eux trois un nouvel âge d’or de la musique espagnole.

Il ne faut pas voir dans ces influences un travail de recherche musicologique mais plutôt le pur reflet de la forte attirance des français pour l’Espagne. Pour l’essentiel, c’est une Espagne « idéalisée » que ces compositeurs ont recréée, la plupart n’y ayant jamais mis les pieds !

L’influence de l’Espagne en Amérique latine

Des tribus aborigènes jusqu’aux colons italiens, français et d’autres pays européens au XVIIIe et XIXe siècle, en passant par les conquistadores espagnols et portugais du XVIe et les esclaves africains au XVIIe, tous ont contribué par leurs coutumes, leurs langues, leurs religions, et naturellement par leurs musiques, à forger la nouvelle identité de l’Amérique du Sud.

A leur arrivée, les Espagnols et les Portugais, introduisent des instruments à cordes, cuatro, guitare, qui ont inspiré les Indiens de l’Altiplano pour fabriquer le Charango, instrument emblématique de la musique des Andes, de loin le plus populaire, et la harpe indienne, très présente au Paraguay.

Dès le début du XIXe, les pays latino-américains cherchent à s’émanciper. C’est la naissance de musiques qui connaissent un grand rayonnement, tels le tango, la rumba originaire d’Afrique Centrale, la salsa, et bien d’autres, popularisées dans les années trente à Cuba. C’est aussi la création d’écoles nationales de musique.

Fin XIXème, les nouveaux compositeurs s’inspirent d’œuvres européennes classiques, en reprenant des thèmes folkloriques. Le grand compositeur brésilien Villa-Lobos en est le meilleur exemple. Il en est de même pour l’œuvre du compositeur espagnol Manuel de Falla qui vécut en Argentine une partie de sa vie et s’est inspiré du folklore.

Gardel, né à Toulouse, puis émigré en Argentine, superbe chanteur, maître du tango argentin, Piazzolla qui grâce à Nadia Boulanger, professeure de composition, utilisera les musiques populaires comme inépuisable vivier d’idées, font entrer le folklore classique argentin dans l’ère moderne du XXème siècle.

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