Octobre 41, les dernières heures de Guy Môquet, un film de Volker Schlöndorff.
L’Association d’Études germaniques du Lycée Henri-IV vous invite à une projection-débat en présence du réalisateur.
Aprés sa venue au lycée en octobre 2009, à l’occasion de la sortie en France de ses mémoires “Tambour battant”, et la projection de son célèbre film “Le Tambour”, (Palme d’or à Cannes en 1979, Oscar en 1980), c’est, cette fois, l’Association d’Etudes Germaniques qui a le plaisir d’accueillir le réalisateur Volker Schlöndorff avec son dernier film tourné en France “La mer à l’aube”.
C’est la première fois qu’un cinéaste allemand réalise un film sur l’Occupation.
Récompensé par le FIPA d’or 2012 de la meilleure interprétation masculine pour le jeune Léo Paul Salmain, sélectionné à la Berlinale 2012 dans la catégorie “Panorama”, il a obtenu le prix du meilleur réalisateur au Festival des Créations télévisuelles de Luchon 2012.
Ce film relate les dernières heures de Guy Môquet et de ses camarades fusillés le 22 octobre 1941 à Châteaubriant.
Le 20 octobre 1941, trois jeunes activistes communistes abattent le Feldkommandant Hotz, commandant d’Armes de la ville de Nantes. En représailles, Hitler exige l’exécution de 150 otages français. A Paris, à la Kommandantur, le général en chef von Stülpnagel va tout tenter pour réduire le nombre des otages. L’officier Ernst Jünger, sur ordre de ce général, note, heure par heure, les événements. A Châteaubriant, le sous-préfet est chargé de sélectionner les otages qui seront fusillés. A la même époque, le futur Prix Nobel Heinrich Böll, jeune soldat, se trouve sur le front de normandie et travaille à la construction du mur de l’Atlantique.
Inspiré par les écrits récemment retrouvés d’Ernst Jünger, par une des premières nouvelles de Heinrich Böll, par les lettres d’adieux des fusillés et par le livre “Une enfance fusillée” de Pierre Louis Basse ,Volker Schlöndorff relate les événements à partir de plusieurs perspectives. Ce film se veut, selon son auteur, ”une reconstitution en mosaïque, un chant polyphonique, sans parti pris, à l’intention de tous ceux qui doutent du sens de l’Europe.”
