Et quelle place la République peut-elle faire à chacun dans cette construction ?
A travers le cadre du droit et la définition de nos libertés, comment la société permet-elle à toutes les différences à la fois de se rassembler et de s’exprimer ? Comment culture et éducation assurent-elles la transmission ? Comment amènent-elles au nécessaire dépassement de soi ? Comment, à travers elles, aider les jeunes à acquérir l’indispensable confiance qui leur permettra de devenir des individus accomplis ?
Vendredi 11 mars 2016, 20h, salle de Conférences.
Sept personnalités, aux parcours très éclectiques, viendront dire comment cultures et opinions différentes peuvent rendre la société plus forte :
Ghaleb Bencheikh, philosophe et scientifique (physicien), islamologue érudit et humaniste, défenseur de la laïcité et de la fraternité, il est président de la Conférence mondiale pour la paix.
Patrice Corre, proviseur du lycée Henri IV, il a ouvert son établissement à la diversité sociale. Il sélectionne les élèves sur d’autres critères que le strict dossier scolaire et les accompagne par un ensemble de mesures de soutien.
Cécile Ladjali, agrégée de lettres modernes, elle a enseigné en banlieue et prône l’enseignement des classiques, le cours magistral, le travail et ce qu’elle appelle la « pédagogie de l’exigence ». Elle est aussi écrivain et directrice de collection.
Jean-Paul Lévy, avocat au barreau de Paris, spécialiste du droit de l’information et de la presse, il est impliqué dans différents travaux sur les droits de l’homme, le droit de l’information, la lutte contre les discriminations.
Aïssa Maïga, actrice. C’est son professeur de français au lycée qui lui a fait découvrir le théâtre et a fait naître sa vocation. Originaire du Sénégal, elle établit des passerelles entre l’Afrique et la France.
Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris, spécialiste du droit de la propriété industrielle, littéraire et artistique, collectionneur d’art africain, bibliophile et écrivain, il a écrit de nombreux ouvrages de référence, notamment sur la liberté d’expression.
Sofiane Aoudia, organisateur de cette table ronde, il est président du Festival des Musiques Sacrées de Paris, directeur général d’établissements socioculturels de la Ville de Paris, coach de dirigeants. Quatrième dan de karaté, il exerce également diverses responsabilités dans ce domaine sportif.
A partir du profil et du parcours des intervenants, il s’agit de rappeler que la France est aussi le pays des possibles et qu’elle s’enrichit des cultures que la République rassemble dans des valeurs communes. L’association « Festival des Musiques Sacrées de Paris » est elle-même le reflet de parcours et d’opinions divergents. C’est cette France-là qu’il faut promouvoir et continuer de faire exister.